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Les larmes d’Alcyone

  • Photo du rédacteur: Heather Louise
    Heather Louise
  • 29 mai
  • 7 min de lecture

Dernière mise à jour : 16 juin

Hier, une femme est venue me voir en séance. Elle avait pleuré sans interruption pendant trois jours, sans comprendre pourquoi. Pas de drame, pas de conflit, rien de visible. Juste une tristesse cosmique, archaïque, qui l’avait traversée de tout son être. C’était le mardi 20 mai 2025, au moment exact où le Soleil était conjoint à Uranus à la toute fin du Taureau, avec Lilith en opposition parfaite à 29° du Scorpion.

Ce n’était pas un hasard. Quand les astres touchent certaines zones du zodiaque, ce ne sont pas seulement des configurations : ce sont des ouvertures de mémoire galactique. Des blessures matricielles qui remontent. Des fréquences originelles qui cherchent à se faire entendre à travers le corps, les larmes, les rêves, ou les silences habités.


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Les Pléiades, cet amas d’étoiles visibles dans la constellation du Taureau, sont depuis toujours considérées comme un foyer de conscience cosmique.[1] De la Mésopotamie à l’Australie, des peuples sans lien apparent les ont honorées comme les Sœurs du Ciel, des gardiennes, des passeuses.

✧ Chez les Sumériens, elles étaient appelées MUL.MUL, associées aux Sept Juges du Monde Souterrain, initiateurs de vérité ultime.

✧ Les Grecs anciens racontaient leur fuite face à Orion et leur transformation en étoiles par Zeus - mythe d’abandon et d’exil cosmique.

✧ Les Mayas les nommaient Tzab, les reliant au calendrier rituel et aux cycles de régénération.

✧ Pour les Aztèques, leur réapparition tous les 52 ans déterminait la survie du monde.

✧ Les Aborigènes d’Australie évoquaient des jeunes femmes traquées - écho frappant du mythe grec.

✧ Les Navajos les appelaient les Étoiles qui dansent, guides de vision et de migration.

✧ Au Japon, elles sont connues comme Subaru, symbole de cohésion sacrée.

Partout, elles sont gardiennes de portails entre mondes, veilleuses de mémoires, tisseuses de fréquence matricielle et chantres du féminin solaire primordial. Selon les transmissions pléiadiennes canalisées par Barbara Marciniak et d'autres, elles détiennent une sagesse multidimensionnelle, une mémoire vibratoire d’un temps où les humains marchaient en résonance avec les étoiles, guidés par les lois harmoniques du vivant.

Les Pléiadiens nous rappellent que nous ne sommes pas seuls. Que notre ADN est un coffre-fort cosmique prêt à être activé. Que le corps n’est pas une prison, mais un vaisseau de lumière. Ils parlent d’alignement vibratoire, de souveraineté incarnée, de la responsabilité d’émettre des fréquences qui soutiennent la vie. Leur langage est poétique, paradoxal, provocateur : il déjoue le mental pour réveiller les cellules. Ils nous parlent de lignes temporelles à choisir, de réalités à co-créer, de douleurs à transmuter en or vibratoire.

Ils murmurent à celles et ceux qui se souviennent dans les rêves, les silences ou les tremblements. Ils dansent avec celles et ceux qui n’ont plus peur de tomber le masque. Ils enseignent à devenir chanteurs d’univers, porteurs d’un feu doux, d’une mémoire galactique et d’un amour si vaste qu’il renverse toutes les séparations.

Être en contact avec leur sagesse, c’est souvent douloureux car elle exige l’abandon du connu. Mais c’est aussi retrouver une tendresse oubliée : celle du cosmos qui nous tient dans ses bras depuis toujours.

Au centre de ce chœur d’étoiles se trouve Alcyone, l’étoile principale, dont la lumière porte la mémoire d’un féminin solaire sacrifié, d’un exil d’amour cosmique, d’un chant interrompu.

Située aujourd’hui autour de 0° Gémeaux en zodiaque tropical, mais traditionnellement rattachée aux 27°-29° du Taureau, Alcyone incarne un point vibratoire de bascule. C’est ce seuil que Uranus atteindra le 17 juin 2025, en entrant dans le 29ème degré du Taureau.


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ALCYONE ET LES PLÉIADES : UNE MÉMOIRE COSMIQUE D’ABANDON

Dans les récits grecs, Méropé, l’une des sept sœurs, est la seule à avoir aimé un mortel. On dit que sa lumière est plus faible, voilée de honte. Mais derrière cette faiblesse apparente se cache la trace d’un amour brisé par la séparation entre les mondes.

Alcyone est un cœur cosmique fracturé ; un lieu où la mémoire du féminin blessé palpite encore.


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URANUS À LA RENCONTRE D’ALCYONE : UN CHOC D’ÉVEIL

Le 17 juin 2025, Uranus, planète des révélations fulgurantes et des réveils inattendus, entre dans le 29ème degré du Taureau, l'ultime seuil initiatique d’un signe.

Ce degré est un point de non-retour. Il agit comme un code galactique. Un clavier oublié dont Uranus détient désormais la touche.

Entre le 17 juin et le 7 juillet 2025, Uranus viendra toucher Alcyone. Et quand cela arrive, les voiles brûlent.

Il fait remonter :

✧ des mémoires d’abandon in utero,

✧ des ruptures karmiques enfouies dans les lignées maternelles,

✧ des fidélités transgénérationnelles à la souffrance ou au sacrifice.

Mais il ouvre aussi un pont quantique vers le cœur galactique, vers le souvenir d’avant la chute. Ce moment où nous étions encore un avec le chant d’origine.

✧ Exemple vivant : une femme quitte son mari après 20 ans, réalisant en rêve qu’elle rejoue la vie de sa grand-mère soumise. Uranus l’a touchée et l’a libérée !

Ce 29ème degré, appelé degré anarétique, agit comme un point de rupture. C’est un seuil de passage, un vortex énergétique. Uranus, ici, n’adoucit pas : il électrifie, il secoue, il transperce les voiles de l’oubli. Il vient désencoder les programmes de survie liés à la matière, au contrôle, à la peur de l’abandon.

Et Pluton en Verseau, dont le maître est Uranus lui-même, amplifie cette onde. Il agit comme un tambour souterrain, appelant à la dépouille radicale de l'égo. Il ne s’agit plus de survivre, mais de renaître pleinement incarné.

Quand Uranus touche Alcyone, ce n’est pas la tête qui comprend - c’est le cœur galactique qui se souvient. Et quand ce cœur se remet à battre, tout ce qui était figé commence à fondre.

Et cette femme qui pleurait sans comprendre ? Elle était en résonance avec le cri d’Alcyone, en activation d’une mémoire collective. Elle n’a pas cherché à comprendre. Elle a laissé passer. Et ce faisant, elle a permis à une part du féminin céleste de retrouver un canal d’expression sur Terre.


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LE CARRÉ SACRÉ : RÉGULUS ET LA CHUTE DES FAUX ROIS

Pendant cette traversée, Uranus formera aussi un carré exact à Régulus, étoile royale aujourd’hui à 0° Vierge. Régulus n’est pas une étoile comme les autres, il est le Cœur du Lion, autrefois situé à 29° du Lion en zodiaque tropical, point sacré de souveraineté solaire, avant de glisser à 0° Vierge par la précession. Dans certaines traditions ésotériques et africaines, il est aussi reconnu comme le cœur battant d’Orion, lié aux mythes de résurrection cosmique[1]. Ces lions incarnent la noblesse d’un pouvoir au service du vivant, une autorité fondée sur l’amour, la paix et la connexion au divin - et non sur la domination. Leur existence a été révélée et honorée par le grand chaman zoulou Credo Mutwa, dépositaire d’une connaissance ancestrale transmise de bouche à oreille. Selon lui, ces lions sont les messagers d’un changement d’ère, porteurs d’une vibration christique d’une pureté inaltérée. Ils protègent les portails entre les mondes et rappellent à l’humanité son origine céleste et son devoir sacré envers la Terre. Leur apparition est considérée comme prophétique, annonçant le retour d’une humanité alignée sur son cœur stellaire.

Régulus parle de souveraineté du cœur, d’un trône intérieur fondé non sur le pouvoir, mais sur la radiance du centre. En tension, ce carré active les chutes de pouvoir, les blessures d’humiliation, les illusions d’autorité. C’est le moment où les faux rois tombent, où les masques de lumière se fissurent.

Ce carré nous demande :

✧Quel trône cherchons-nous à l’extérieur ?

✧Quelle blessure d’abandon ou de rejet nourrit notre besoin de reconnaissance ?

✧Sommes-nous prêt·es à redevenir les lions blancs intérieurs souverains sans royaume, mais rayonnants d’un feu pur ?


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CONCLUSION : L’ACTIVATION D’ALCYONE, MÉMOIRE D’UN CŒUR STELLAIRE OUBLIÉ

Lorsque Uranus touche Alcyone, ce n’est pas le mental qui comprend : c’est le cœur éthérique qui se souvient. Une fréquence s’élève. Un ancien chant remonte. Le chant d’un féminin cosmique blessé, sacrifié, fragmenté - mais indéstructible et invaincu.

Alcyone n’est pas une étoile à analyser, mais une matrice vivante enfouie dans notre trame subtile. Uranus vient briser les codes d’amnésie. Il vient souffler sur les braises. Il vient réveiller la conscience galactique dans la chair.

Il ne s’agit plus de réussir. Il ne s’agit plus même de guérir. Il s’agit de redevenir vibration. Redevenir fréquence. Redevenir chant.

Et ce chant, c’est le battement d’Alcyone dans un cœur humain. C’est le retour de la Déesse, la Mère universelle qui veille en nous - et dont la mémoire nous rappelle que le cosmos est notre maison, que nous avons des racines sous nos pieds - et dans le ciel.


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POUR SOUTENIR CE PASSAGE, LES REMÈDES VIBRATOIRES DE LA TRAVERSÉE D’ALCYONE

Lorsque cette blessure d’abandon refait surface, certains remèdes homéopathiques agissent comme clés stellaires, capables d’accompagner le corps et l’âme dans la transmutation alcyonienne.

✧ Ignatia amara : Remède du cœur brisé, des larmes silencieuses, des tensions contradictoires entre dignité et effondrement. Ignatia résonne avec les mémoires de séparation d’avec la Source, elle parle aux êtres qui pleurent sans raison apparente, dont le corps se souvient d’un amour perdu. Elle agit particulièrement dans les cas de soupirs involontaires, de gorge nouée, de chocs émotionnels non digérés. Elle ouvre la voie au lâcher-prise du mental pour accueillir la sagesse de la douleur.

✧ Natrum muriaticum : Le grand remède des fidélités inconscientes à la peine. Il touche ceux qui se sont murés dans le silence après avoir été trahis, abandonnés, ou arrachés à leur monde intérieur. Il incarne le sel des larmes cristallisées, les blessures d’exil, les amours impossibles, les solitudes nobles. Dans la traversée d’Alcyone, Natrum soutient la dignité du féminin qui a appris à ne plus dépendre, mais qui aspire pourtant à une réunification.

✧ Lac maternum : Obtenu à partir du lait humain, il travaille sur la mémoire matricielle primordiale. Il s’adresse aux âmes en quête d’un sentiment d’appartenance céleste, d’un “chez soi” cosmique. Ce remède est un canal vers le souvenir de la tendresse absolue, du lait galactique, de la fusion amniotique avec le Tout.

Pris en conscience, ces remèdes ne sont pas de simples traitements, mais des vecteurs de reconnexion, des seuils vibratoires par lesquels l’éveil d’Alcyone descend dans la chair, avec une douceur qui bouleverse et une puissance qui rappelle l’origine.


[1] Voir Barbara Marciniak, Les Messagers de l’Aube, pour une vision canalisée des Pléiades comme matrice d’enseignement, d’éveil planétaire et de reconnexion au féminin cosmique primordial.

[2] Voir Linda Tucker, Mystery of the White Lions: Children of the Sun God, pour une exploration profonde du rôle sacré et prophétique des Lions Blancs en lien avec les traditions orales africaines et les transmissions de Credo Mutwa.

©2025 The Offerings of Vesta
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